Catégorie : Projet 365 3

Les cernes d’un arbre sont comme une rivière. Ils suivent les méandres de l’histoire, écoulent leurs jours paisiblement ou parfois violemment, sans trop tenir compte de ceux qui passent à côté. Et parfois, un événement inattendu vient leur faire perdre le fil du temps et, tels des ridules dans l’eau, nous laissent admirer leurs anneaux…

Les temps sont durs ! Les jours raccourcissant, de nouvelles luttes voient le jour. Ce sera à qui allumera la lumière en premier. Au début, ce fût une petite opposition quotidienne, des petites tensions. Et finalement, les choses se sont organisées. Maintenant, c’est la première équipe qui touche l’ampoule qui gagne le droit de l’allumer…

Mais quelle idée ! Non mais franchement, vous y croyez vous ? Comment peut-on s’engager à décrocher la lune ? Comment est-ce possible ? D’abord, la lune, c’est super loin, et super lourd, et super compliqué à attraper ! Alors, plutôt que d’aller la décrocher, j’ai eu une idée… Et si on l’attendait ? Alors…

Impossible de s’en défaire. Depuis qu’elle lui avait jeté ce regard sur ce parking, dans la nuit, à la lumière d’un faible réverbère, il n’arrivait pas à s’en séparer. Il pouvait recompter chacun des sillons de son iris, avant de se noyer dans sa grande pupille dilatée par le manque de lumière. Il avait beau…

C’était un jour comme tant d’autres. Il faut se préparer, s’entraîner, l’échéance arrive bientôt ! Mais bon, il faut le reconnaître, courir toujours sur le même parcours, c’est parfois rébarbatif. Alors quand on a de l’imagination, le jeu devient rapidement plus amusant ! Et si, plutôt que de longer la plage, courir sur le sable,…

Qui aurait pensé qu’elle aurait servi à ça ! Fièrement dressée au cœur du Havre, la Tour de St Joseph, ce phare voulu par Auguste Perret, servant de signal pour les âmes perdues, et pour les automobilistes égarés dans la tempête ! C’est dans ces moments là qu’on a hâte de retrouver son âtre 😉

C’est pareil tous les ans. Les jours raccourcissent, les lumières artificielles fleurissent. Il faut s’habituer à cette nouvelle luminosité. Les pupilles se dilatent dans l’obscurité nous rendant momentanément aveugles. Encore quelques jours et nous y serons habitués !

Le calme revient après la tempête. Les flots se calment, le vent s’apaise. Les rayons du soleil franchissent la barrière nuageuse et réchauffent les eaux. Il est temps de se lancer et de descendre les marches ! Vous me suivez ?

Aujourd’hui, comme c’est de coutume par gros temps, nous avons été respirer les embruns et admirer le spectacle de la nature. C’était grandiose. Toute cette force et cette puissance, nous sommes si peu de chose ! Et puis mon œil a été attiré par quelque chose. Comme un reflet à travers l’eau, quand un rayon…

Face à la mer, l’air frais me porte. Rien ne peut m’arrêter, tout est possible. Quel beau sentiment que ce moment de vide, il me grise. C’est doux et étrange à la fois. Un léger doute m’assaille. Et si… Mais finalement, faire ce pas, cet effort, c’est aussi se libérer et grandir.