364 – Mes horizons

La montée n’est pas très longue.

Le chemin est parfois compliqué, du fait des plaques de neige verglacées. On ondule sur les pierres, entre les pins, les sapins, et finalement, on débouche sur le lac et cet horizon de crêtes rocheuses.

Le soleil nous chauffe la peau.

Un œil noir nous regarde dans le ciel, comme une lune qui essaie d’être au rendez-vous que lui a fixé le soleil.

Le lac est gelé, lui aussi. Un peintre est passé juste avant nous pour recouvrir la glace d’estampes montagnardes.

Des millions de pics, vallées, vallons, pentes vertigineuses parsèment l’étendue d’eau.

Il n’y a pas à dire, j’aime mes horizons.


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